L’Essence de Nos Montres Mécaniques
Au cœur de chacune de nos montres mécaniques bat un mouvement entièrement conçu pour célébrer la précision. Pas de batterie, pas d’électronique : seulement l’énergie pure d’un ressort, libérée avec une régularité parfaite par un assemblage de roues, d’ancre et de balancier. C’est cette mécanique vivante, entièrement visible ou délicatement cachée, qui donne à nos créations leur caractère unique.
Chaque montre naît d’un mouvement pensé pour durer. Le calibre, composé de plusieurs dizaines — parfois centaines — de pièces polies, ajustées et décorées à la main, est assemblé par un horloger qui en maîtrise chaque détail. À travers des gestes millimétrés, il règle l’amplitude, équilibre le balancier, ajuste la marche : il transforme une architecture technique en un instrument de précision.
Le boîtier qui protège ce cœur mécanique est façonné dans des matériaux nobles soigneusement sélectionnés pour leur résistance et leur éclat. L’acier haut de gamme, le titane ou les métaux précieux sont sculptés, satinés ou polis miroir pour offrir un jeu de lumière incomparable au poignet. Le verre saphir, quasiment inrayable, révèle chaque détail : la danse régulière du balancier, la finesse des ponts décorés, la profondeur du cadran.
Nos montres mécaniques sont créées pour ceux qui considèrent le temps comme une expérience, non comme une simple donnée. Elles invitent à apprécier chaque seconde grâce à un mécanisme qui vit au rythme de celui qui le porte. À travers leur remontage manuel ou leur mouvement automatique, elles engagent l’utilisateur dans un geste ritualisé, presque intime : celui de donner vie à sa propre mesure du temps.
Plus qu’un accessoire, chaque montre mécanique est un compagnon pensé pour traverser les années et se transmettre. Un objet d’ingénierie, d’art et de tradition réunis dans un même écrin.
Notre montre mécanique
1. Le verre saphir
Tout commence avec le verre saphir, taillé puis poli jusqu’à atteindre une transparence parfaite. Inrayable, il se forme à partir d’oxyde d’aluminium cristallisé à très haute température.
Dans notre atelier, nous le polissons à la main pour lui donner une courbure signature, comme la surface d’une goutte prête à tomber du temps lui-même.
2. Cadran et Disque de date
Vient ensuite le cadran, véritable visage de la montre.
Fabriqué en laiton puis laqué, il accueille les index, sous-cadrans, guichet de date et minuterie. Chaque marquage est appliqué par tampographie, un procédé qui exige une précision microscopique.
Nos horlogers disent souvent qu’un cadran n’indique pas l’heure : il l’invite.
Puis, Le disque de date : discret mais essentiel, le disque de date tourne sous le cadran.
Ses chiffres sont gravés au laser afin de résister aux décennies.
Il rappelle que le temps n’est pas seulement une succession de secondes — c’est aussi une histoire de jours.
3. Le ressort de barillet
Plus fin qu’un cheveu, enroulé sur lui-même, le ressort moteur est la source d’énergie du mouvement.
Construit dans un alliage appelé Nivaflex, il se charge lorsque l’utilisateur remonte sa montre.
Il est le poumon du mécanisme : sans lui, rien ne bat la mesure.
4. Le train de rouages
Puis apparaissent les fameuses roues et pignons :
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roue de centre
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roue des minutes
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roue de petite seconde
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roue d’échappement
Ces pièces transmettent l’énergie avec une fluidité parfaite. Leur taille, leur denture, leur laiton sont calculées pour réduire la perte d’énergie à son strict minimum.
C’est ici que le temps se sculpte, dent par dent.
5. L’ancre, Le balancier et La platine
Au cœur de la précision horlogère se trouve l’échappement à ancre suisse.
La roue d’échappement et l’ancre — équipée de deux minuscules rubis — permettent à l’énergie du ressort d’être libérée de manière régulière.
Chaque tic est une victoire de l’ingénierie sur le chaos.Puis vient le balancier et son spiral. Ce duo est le véritable cœur de la montre.
Le balancier oscille, le spiral le ramène, encore et encore, à une fréquence mesurée en hertz.
Cette oscillation est comparable à un battement de cœur : elle rythme la vie de l’objet.
Juste derrière toutes ces pièces reposent sur la platine, tandis que les ponts viennent les maintenir.
Ces éléments en maillechort sont décorés à la main : perlage, côtes de Genève, anglages…
Un travail invisible pour la plupart, mais indispensable pour les connaisseurs.